motorhead is back---world is yours
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motorhead is back---world is yours
Conçu entre Pays de Galles et Californie (les parties de batterie ont été captées dans le studio de Dave Grohl, ancien batteur de Nirvana), et de nouveau produit par Cameron Webb (entre autres accoucheur de Monster Magnet ou Limp Bizkit, et qui avait précédemment travaillé sur les albums Inferno paru en 2004 et Kiss Of Death en 2006), le nouvel album (quelque chose comme la vingtième référence au catalogue du combo, mais qui inaugure à l’occasion son propre label, fort judicieusement dénommé Motörhead Music) de l’un des trios les plus bruyants de l’histoire du rock a connu, malgré un personnel inchangé depuis plus de dix-sept ans (le guitariste Phil Campbell, ainsi que le batteur Mikkey Dee, les deux naturellement dirigés d’une main de fer dans un gant d’acier par Lemmy) maintes vicissitudes. Le décès du père de Campbell a en effet contraint ce dernier à rallier le Royaume-Uni, avec comme conséquence immédiate la tenue de sessions simultanées des deux côtés de l’Atlantique, fait inédit dans l’histoire du heavy metal.
Comme à l’accoutumée, les textes abordent par la face sauvage les travers de notre époque (le consumérisme triomphant, et la perte de sens qui l’accompagne généralement) et réaffirment avec passion une foi inébranlable dans le rock (« Rock’n’Roll Music » élevant cette musique purement et simplement au rang d’authentique…religion), le logo habituel du groupe prenant dans l’iconographie du livret le pas sur…le globe terrestre. Pour le reste, et assez naturellement (atavisme et seconde nature chez le groupe), les dix titres oscillent entre très rapide et bruyant, et franchement déchaîné. La pièce d’ouverture (« Born To Lose ») et premier single de la sélection s’impose dès les premières mesures (une poignée de minutes de frénésie, inoculée par une batterie péremptoire et trois accords obstinées) comme un nouveau standard de ces immortels de la musique à haut pouvoir d’excitation.
Un statut également atteint par quelques delicatessens comme « Brotherhood Of Man » ou « Get Back In Line ». La montée chromatique de « I Know What You Need » démontre amplement que si broderie il y a, elle est faite à la perceuse équipée d’une mèche en tungstène. Quant à « Outlaw » (le plus près possible de ce que l’on peut considérer comme une profession de foi), ses breaks haletants écrivent une nouvelle page glorieuse de la musique brutale et minimaliste. Et la conclusion de l’opus (avec le titre raffiné « Bye Bye Bitch ») augure de prolifiques moissons à venir sur les différentes scènes de la planète.
Á noter que la sortie de l’album s’accompagne de l’exploitation en DVD et Blu-ray du film Lemmy, dans lequel on peut croiser Slash, ex-guitariste de Guns N’Roses, Alice Cooper, Ozzy Osbourne, quelques Metallica, ou Joan Jett : évocation de trois années dans la vie de Ian Lemmy Kilmister, bassiste et chanteur délicat, désormais plus que sexagénaire, et collectionneur passionné d’objets en rapport avec le IIIème Reich. On dira : un personnage
derniere info, motorhead contribue à ma surdité depuis pres de 33 ans !
Comme à l’accoutumée, les textes abordent par la face sauvage les travers de notre époque (le consumérisme triomphant, et la perte de sens qui l’accompagne généralement) et réaffirment avec passion une foi inébranlable dans le rock (« Rock’n’Roll Music » élevant cette musique purement et simplement au rang d’authentique…religion), le logo habituel du groupe prenant dans l’iconographie du livret le pas sur…le globe terrestre. Pour le reste, et assez naturellement (atavisme et seconde nature chez le groupe), les dix titres oscillent entre très rapide et bruyant, et franchement déchaîné. La pièce d’ouverture (« Born To Lose ») et premier single de la sélection s’impose dès les premières mesures (une poignée de minutes de frénésie, inoculée par une batterie péremptoire et trois accords obstinées) comme un nouveau standard de ces immortels de la musique à haut pouvoir d’excitation.
Un statut également atteint par quelques delicatessens comme « Brotherhood Of Man » ou « Get Back In Line ». La montée chromatique de « I Know What You Need » démontre amplement que si broderie il y a, elle est faite à la perceuse équipée d’une mèche en tungstène. Quant à « Outlaw » (le plus près possible de ce que l’on peut considérer comme une profession de foi), ses breaks haletants écrivent une nouvelle page glorieuse de la musique brutale et minimaliste. Et la conclusion de l’opus (avec le titre raffiné « Bye Bye Bitch ») augure de prolifiques moissons à venir sur les différentes scènes de la planète.
Á noter que la sortie de l’album s’accompagne de l’exploitation en DVD et Blu-ray du film Lemmy, dans lequel on peut croiser Slash, ex-guitariste de Guns N’Roses, Alice Cooper, Ozzy Osbourne, quelques Metallica, ou Joan Jett : évocation de trois années dans la vie de Ian Lemmy Kilmister, bassiste et chanteur délicat, désormais plus que sexagénaire, et collectionneur passionné d’objets en rapport avec le IIIème Reich. On dira : un personnage
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GillesB- Admin
- Messages : 10235
Date d'inscription : 13/09/2010
Age : 61
Localisation : RP/64
Index : 8.4
Club : Montgriffon
Re: motorhead is back---world is yours
Lemmy.... c'te sex symbol !!
excellent !!
excellent !!
nathalie- Messages : 907
Date d'inscription : 18/09/2010
Age : 53
Localisation : Stade Géo André
Index : 19.7
Club : non
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