FUNERAL PARTY -Golden Age of knowhere

Un nom emprunté à un morceau de Cure, une rage héritée de leurs aînés hardcore californiens (des Dead Kennedys à Black Flag), un lyrisme disco-trash débridé qui renvoie à la relève new wave new-yorkaise d'il y a quelques années (The Rapture, notamment)... Funeral Party, trio fracassant sorti d'une banlieue sinistrée de Los Angeles, a fait sensation l'hiver dernier avec un titre aussi incandescent qu'insolent, New York City moves to the sound of L.A. Un morceau tonitruant, à la réjouissante fougue, cri du coeur de gamins revendiquant la légitime révolte des paumés de la West Coast face aux arrogants nantis de la Grosse Pomme.

Sur leur premier album, Chad Elliott, le chanteur hurleur, et ses deux comparses transforment l'essai le temps de deux titres tout aussi percutants. Cars Wars et Finale sont nourris de la même salutaire urgence et frénésie. Dommage qu'après cette jolie salve, les choses se gâtent un peu. Non pas que les chansons suivantes déméritent particulièrement, simplement, comme c'est trop souvent le cas, un sentiment de répétition et de manque de direction s'installe, accompagné, du coup, d'une inévitable lassitude. Sur l'avant-dernier titre, Relics to ruin, le tempo se ralentit enfin, un semblant de variété apparaît, et l'espoir renaît : Funeral Party, formidable groupe de maintenant pour deux ou trois singles enthousiasmants, a peut-être encore un avenir.

...................et puis c'est toujours ca de pris !!!!!

j'aime bcp !!

et prendre une chanson - énorme - de cure comme nom, ça présage du bon...

J ai réécouté l album ce matin.... C'est vraiment pas mal!

ça donne la pêche !!