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Justine Dreher

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Message par kokoro Ven 4 Mar - 12:33

Justine Dreher 10420158

http://www.ffgolf.org/Golf-pro/Circuits/Europe/Ladies-European-Tour/Justine-Dreher-Un-debut-de-saison-tres-positif
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Message par kokoro Jeu 6 Oct - 9:33

http://www.ffgolf.org/Golf-pro/Circuits/Europe/Ladies-European-Tour/Calendrier/Annee-2016/Lacoste-Ladies-Open-de-France/Coaching-Justine-Dreher-Edouard-Brechignac


Coaching : Justine Dreher / Édouard Brechignac
29/09/2016
Photo : Tristan Jones / LET

Passée pro en 2016 et présente cette année au Lacoste Ladies Open de France, Justine Dreher poursuit un travail sur le long terme avec Édouard Brechignac, l’entraîneur fédéral et aussi le responsable de l’équipe de France dames.

Justine Dreher Coaching-Justine-Dreher-Edouard-Brechignac_slide

Cinquième de l’open de Nouvelle-Zélande le 14 février
Justine Dreher sera à Chantaco, du 6 au 9 octobre, pour disputer le Lacoste Ladies Open de France. Pas en amateur, comme ce fût le cas en 2015, mais en professionnelle pour la première fois de sa jeune carrière. A 24 ans, après avoir été étudiante-golfeuse à l’université de Caroline du Sud de 2012 à 2015, Justine vit sa première année sur le Ladies European Tour. C’est grâce à une invitation émanant de Lacoste, précise t-elle, qu’elle a pu rentrer dans le champ de cette édition 2016. La marque au crocodile est l’un de ses partenaires principaux et elle a à coeur d’honorer cette confiance. Justine bénéficie par ailleurs du fonds de dotation Porosus, créé fin 2012 par toute la famille Lacoste, Catherine, bien sûr, mais aussi Jacques, Philippe, Sophie, Corinne, Véronique, Geneviève et Jean… Au-delà de cette bienveillance dirigée vers de jeunes talents du sport où de la sphère artistique, l’ancienne joueuse de Saint-Donat, aujourd’hui établie en région parisienne, à Voisins-le-Bretonneux, méritait de toute façon sa place au Pays basque. Ne serait-ce que pour la façon décomplexée dont elle avait abordé son premier tournoi du LET en tant que néo-pro, le 14 février dernier à Christchurch : 5e de l’open de Nouvelle-Zélande, remporté par une certaine Lydia Ko, dont elle partageait la partie, un jour de tremblement de terre en plus!
« Au départ, je souhaitais demander à Édouard de l’aide pour progresser au putting.... Et puis, cela s’est fait comme cela… »

Equipe de France dames et or européen en 2014 et 2015
La saison 2016 commençait fort pour la grande Dreher, 1,77 mètres toute dépliée. De quoi encourager le futur gros travail avec l’entraîneur qu’elle avait décidé de se choisir : Édouard Brechignac. Quelques mois plus tôt, à l’été 2015, c’est avec une victoire au Championnat d’Europe par équipes dames que la période amateur de Justine s’achevait en beauté. Pour elle qui avait déjà conquis ce titre en 2014 alors que l’équipe était sous la responsabilité de Karine Mathiot, c’était encore « génial » de vivre cet aboutissement avec Édouard Brechignac, nouveau chef de file du groupe France féminin : « On a vécu un moment fort. Pas seulement avec Édouard, mais aussi avec tout le staff, la capitaine et les autres joueuses (Manon Gidali, Shannon Aubert, Mathilda Cappeliez, Inès Lescudier…)» Fin 2015, quand elle tente le Stage I des cartes américaines (raté d’un coup), puis les cartes du LET, le circuit européen (10e, reçue !), Justine sait que la suite de sa trajectoire golfique va passer par un travail et des objectifs précis. Et qu’il va falloir se préparer avec quelqu’un en particulier. «Au départ, je souhaitais demander à Édouard de l’aide pour progresser au putting, car il est très très bon pour ce secteur de jeu. Et puis, cela s’est fait comme cela… »

Une travailleuse acharnée, comme jamais vu avant elle
C’est au Golf National que l’essentiel de la collaboration se met alors en route. Logique puisque la jeune pro vit à « même pas un kilomètre du Natio» et que le responsable du Pôle France dames, de par ses fonctions au coeur de cette structure fédérale à Châtenay-Malabry, est appelé à être souvent sur le site de la future Ryder Cup 2018. La personnalité extrêmement volontaire de Justine Dreher, son acharnement à l’entraînement (« Plus impressionnant que tout ce que j’avais vu jusque-là chez un joueur ou une joueuse… ») convainc rapidement Édouard Brechignac de repartir pour un tour, lui qui avait déjà accompagné Perrine Delacour dans sa propre transition amateurs-pros. Un engagement toujours très intense que ce suivi particulier, surtout quand il vient s’ajouter à l’activité professionnelle principale et qu’il suppose quelques voyages assez costauds. Justine est très consciente de cette implication qui peut confiner au dévouement : « L’année dernière, après avoir raté les cartes US, j’étais tellement déçue que j’ai pris les cartes du LET comme une deuxième chance. Je voulais bouffer tout le monde ! Je voulais être au-dessus. Déjà à ce moment-là, Édouard m’a beaucoup aidée. J’ai travaillé beaucoup. Mais lui aussi ! »
« J’ai envie de réussir. Et Édouard aussi a envie que je réussisse… »

Seule aux antipodes, avec les mails et les textos du coach
Au mois de mai dernier, alors qu’elle disputait la Coupe Lalla Meryem au Maroc (36e) et que son « coach » était là, ce qui n’est pas toujours possible bien évidemment, Justine faisait un premier bilan : « Il y a eu les huit semaines de début d’année en Australie et Nouvelle-Zélande. Parfois, cela n’allait pas car je découvrais le circuit professionnel. Mais Édouard était toujours là pour me recadrer. Que ce soit par téléphone, par mail ou par textos. Je le sens très motivé. Il croit en mon projet. Il a des objectifs par rapport à moi. On a beaucoup d’échanges. On se fixe des échéances. A court terme ou à long terme. Et on essaye de les atteindre. Depuis mi-mars, on bosse vraiment dur tous les deux. Pareil avec Thomas Brégeon pour la préparation physique. Tous, on va dans le bon sens. En dehors des scores et des résultats, je sais que j’ai énormément progressé ces deux derniers mois. J’ai quelqu’un qui me guide dans la bonne direction et qui s’investit énormément. Je m’en demande beaucoup. Alors je lui en demande beaucoup aussi. Je sais qu’il voit que je lui en suis très reconnaissante. J’ai envie de réussir. Et Édouard aussi a envie que je réussisse… »
Edouard Brechignac et Justine Dreher

Edouard Brechignac et Justine Dreher

Une « adoleschiante »pas très souple au Pôle France Girls
Ce qui est drôle, c’est que les premiers contacts entre miss Dreher et mister Brechignac, du temps où ce dernier était le responsable du Pôle France Girls, n’avaient pas été fracassants du tout ! « Oui, avoue Justine, c’était il y a cinq ou six ans. Je crois qu’à cette époque, j’étais… disons… chiante ! Au Pôle France Girls, Édouard en a bavé avec moi. Car si je respectais les règles et la discipline, c’était en revanche assez difficile de me faire travailler. J’étais très têtue. Très négative sur moi et sur mon jeu. Je ne me faisais pas confiance. Une ado, quoi ! » C’est en optant pour la filière des universités américaines que la ffgolf a énormément encouragée ces dernières années que la petite rebelle va grandir. Et s’ouvrir suffisamment pour être capable de recevoir des autres. Le déclic, c’est avec Puggy Blackman, le coach technique de l’université, qu’elle l’a très vite. Déjà parce que cet homme de 60 ans, qui l’avait personnellement recrutée pour l’équipe de golf du College, lui inspire du respect, de par son âge et son palmarès. Ensuite, parce Puggy n’emballe pas vraiment ses mots dans du papier cadeau…

Puggy rentre dans le lard et Karine fait fuir les doutes
« Grâce à lui, j’ai beaucoup grandi en quatre ans. Puggy était sur mon dos tout le temps. Il me rentrait dedans. Oui, oui, il me rentrait dans le lard : Fais toi confiance ! Et fais confiance aux gens qui sont autour de toi ! » En tournoi, pareil, il n’était pas tendre quand il me voyait en difficulté : Tu te démerdes comme tu veux mais tu mets cette balle dans le trou ! En plus de l’esprit américain, qui est très positif, c’est certain que Puggy Blackman a influencé ma manière de penser. » En plus du vénérable Américain, Justine Dreher évoque Karine Mathiot, la responsable du Pôle France dames de l’époque (aussi en charge du suivi, pour la ffgolf, des meilleures amateures françaises parties étudier aux Etats-Unis, ndlr) : « Mes deux premières années ont été très difficiles. Sans Karine, si passionnée, si proche des joueuses et qui m’a tellement aidée à reprendre confiance, j’aurais peut-être arrêté la fac. Je me tournais beaucoup vers elle. Avec Puggy d’un côté, qui me faisait un super bourrage de crâne et qui était un peu devenu mon mentor, et Karine de l’autre côté, je m’en suis sortie. Ce sont eux deux, ensemble, qui m’ont poussée, m’ont influencée, et m’ont permis de repartir en confiance. »
Après le Lacoste Ladies Open de France, où Édouard Brechignac sera présent, Justine Dreher partira aux Etats-Unis pour les cartes du LPGA Tour

Un été à se réajuster, avant la belle tournée d’automne
C’est donc une Justine Dreher nouvelle, plus mature, qui sollicitera Édouard Brechignac pour l’accompagner vers la prochaine étape, celle du golf professionnel. « J’ai toujours un fort caractère. Mais après ces quatre ans aux US, j’ai changé, et j’espère en positif. » Rester zen, ne pas voir tout en noir quand les choses patinent, c’est ce à quoi la jeune néo-pro a dû s’efforcer lors de cet été 2016. Avant la place de 20e au Ladies European Masters, le 11 septembre à Hubbelrath (Allemagne), c’était le calme plat. Déjà parce qu’on ne finit pas 5e d’un tournoi (comme l’open de Nouvelle-Zélande) tous les quatre matins. Et puis parce que le calendrier du LET était d’une maigreur à faire peur, surtout pour les jeunes joueuses. Faux rythme, doute qui s’immisce : « J’ai eu une mauvaise période. Du mal à me mettre en jambes sur les tournois. Trop d’attente. Parfois six semaines sans jouer en compétition. Édouard n’était pas très inquiet. Mais à un moment, avec tout ce temps, on a trop travaillé sur trop de choses. Au milieu de l’été, on a eu une conversation. Calmement, sans s’énerver. Et on est tombés d’accord pour mettre un peu le frein. En restant, bien sûr, sur les objectifs. » Après le Lacoste Ladies Open de France, où Édouard Brechignac sera présent, la joueuse partira aux Etats-Unis pour tenter à nouveau les cartes du LPGA Tour (Stage II cette fois). Sur le LET, on l’attend aussi à Abu Dhabi, en Inde, peut-être au Qatar (ou au Stage III du LPGA), puis à Dubaï. « Nous continuons de super bien bosser avec Justine ! » chuchote Édouard. « Ca va aller !» confirme l’intéressée.
Nathalie Vion
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